Le temps semble perdre ses couleurs de prédilection, une ruée vers l’incertitude pour ne pas dire l’hécatombe. La peur est-elle à dessin propulsée pour accomplir une mission initialement conçue par des entités véreuses assoiffées de soumettre l’humanité à leurs pieds ? Même si des langues se délient et parlent d’une conspiration savamment orchestrée en vue de dérouler le tapis rouge de l’ordre mondial.
Une affirmation serait hasardeuse voire dangereuse tant que rien n’est jusqu’à ce jour avéré même si des incohérences dans les prises de parole aux plus hauts sommets de certains états laissent apparaitre des non-dits ou des langages aphasiques au début de cette guerre à mille facettes.
Trop de familles endeuillées, des morts par milliers en un temps record et d’une fréquence virulente. La course effrénée d’un virus qui plonge l’humanité entière presque dans une schizophrénie depuis la déclaration officielle de cette machine « tueuse » sortie bien de quelque part.
Savons-nous davantage sur le coronavirus ? La question demeure floue et créée parfois de désordre cognitif dans la conscience collective, sans perspective d’un retour à une vie normale d’antan. Pour paraphraser Rabelais: science sans conscience n’est que ruine de l’âme. La guéguerre des scientifiques s’enlisent, mettant en émoi des communs des mortels, novices des termes utilisés sur des plateaux de Tv, dans les journaux ou autres supports d’information. Les politiques, les lobbies pharmaceutiques, les leaderships s’affichent et s’entremêlent au point que l’on est tenté de s’interroger sur les réelles aspirations de nos décideurs.
Après quelques mois de tâtonnements, d’incertitude grandissante et le ras-le-bol accru des peuples qui, économiquement, socialement dévastés, se retrouvent subitement comme par enchantement, face à un Point lumineux à perte de vue dans un ciel voilé presque assombri, créant et nourrissant de l’espoir mais aussi des interrogations sur une certaine rationalité et fiabilité de ce bout lumineux qui n’est perceptif en 3D seulement qu’avec des télescopes : Pfizer, Moderna, Spoutnik, Astra Zeneca ou Janssen etc…
L’autodérision ou alors un grand Ouf de soulagement comme pour saluer la prouesse de la médecine moderne? Où en sommes-nous en ce jour ? Les politiques s’activent avec soins à l’échelle planétaire pour une vaccination accrue de l’ensemble des communs des mortels. Ce plan salutaire de vaccination avec des budgets colossaux réjouit les âmes aspirant à un retour normal, et d’autres ayant l’âme chevillée au corps, qui s’octroient le droit de s’inscrire dans l’opposition.
Des mesures restrictives sont de plus en plus levées, la vie reprend au rythme de tortue Ninja avec des séquelles, telle une plaie béante illustrant parfaitement l’horreur des temps récents.
Devrions-nous nous inscrire dans un esprit triomphalisme, en brandissant les vaccins comme trophée de guerre ? Sommes-nous à la fin d’une tribulation des temps derniers ?
Quoi qu’il en soit, la vie va et doit reprendre son cours, l’humanité ne serait jamais décimé d’un tel virus peu importe le nom qu’il porte ou le nombre de variants en son sein.
Pour l’heure gardons les yeux ouverts pour devenir témoins de cette courbe de la marche qui, au-delà de son aspect inconnu, nous interpelle à une prise de conscience collective pour réinitialiser la marche, la nôtre.
Sourou Adada Hazoume